Savez-vous que les femmes ont une prédisposition à être plus exposées que les hommes face au plastique ? Savez vous que, biologiquement, leur corps réagit davantage au plastique et aux toxines ?
J’ai découvert cela dans une étude publiée en 2020 par l’Atlas du Plastique. Cette enquête m’a donné à réfléchir…. Que d’années passées à m’empoisonner l’organisme. Pourquoi n’ai-je pas eu le déclic plus tôt de passer au zéro déchet dans ma vie de femme ? Est-ce possible de faire marche arrière ? Et mes enfants ? J’ai eu tout faux… ou en partie…
Voici en résumé, ce qu’il faut retenir :
Les deux différences entre les hommes et les femmes face au plastique
Une raison biologique
Alors voilà, chacun sait que le corps des femmes est différent de celui des hommes. Les femmes sont « programmées » pour enfanter. Elles ont une différence de taille et ont davantage de tissus adipeux. En résumé, les femmes renferment plus de graisses que les hommes. Ces graisses ont le pouvoir d’accumuler les substances chimiques liposolubles.
Il en découle que les femmes sont vulnérables face au plastique pendant toute leur vie notamment pendant la puberté, la grossesse, la lactation et la ménopause. A chaque stade de leur vie et avec l’exposition aux plastiques, elles peuvent développer des allergies, des maladies voire des cancers.
Même avant de naître, les bébés sont déjà exposés aux perturbateurs endocriniens. Le placenta ne jouant pas un rôle de barrière, ces perturbateurs interviendront pour modifier le bon développement du fœtus tout au long de sa croissance. Les nouveaux nés peuvent ainsi développer des malformations ou des maladies évolutives.
Les hommes sont aussi touchés par les perturbateurs endocriniens. Ils rencontrent des cancers des testicules, des problèmes de fertilité, des malformations congénitales… Si vous voulez plus d’informations sur ce sujet, n’hésitez pas à consulter le site de l’Atlas du Plastique.
Une surexposition au plastique
Les femmes représentent environ 30% de la main-d’œuvre de l’industrie plastique dans le monde. On les trouve notamment dans les pays émergents qui fabriquent du plastique bon marché pour toutes sortes de produits… Sans protection – donc exposées – et sous payées, elles sont en première ligne face aux produits chimiques. D’après l’article de l’Atlas du Plastique, une femme travaillant dans une usine automobile a 5 fois plus de chances de développer un cancer du sein.
Les produits d’hygiène féminine pointés du doigt
Jusqu’à 90% de plastique : C’est ce que peut contenir une serviette hygiénique
En occident, une femme de 39 ans aura utilisé en moyenne, soit 12 675 tampons/serviettes soit 152 kg de tampons/serviettes.
En plus des dangers pour la santé, l’environnement est impacté par les déchets des articles à usage unique qui finissent dans les décharges, les cours d’eau vers la mer. Et, ils bouchent les stations d’épurations.
La bonne alternative à tout cela est de passer aux serviettes hygiéniques lavables, aux cups ou aux culottes menstruelles lavables pour protéger sa santé, l’environnement et faire des économies.
Les produits de beauté et les produits ménagers
Toujours dans ce rapport, les produits de beauté industriels peuvent contenir jusqu’à 100 produits chimiques. Ces perturbateurs endocriniens sont susceptibles de pénétrer dans notre organisme via des micro-plastiques, des aérosols. D’ailleurs, le problème est le même pour les hommes qui utilisent aussi des produits de beauté !
Majoritairement en charge du ménage que ce soit à la maison ou professionnellement, les femmes sont exposées aux produits d’entretien industriels contenant aussi des micro-plastiques, des agents de surfaces ou des solvants. Tous ces produits issus de la pétrochimie sont nocifs pour la santé et l’environnement. La bonne alternative à tout cela est encore de penser à utiliser des cosmétiques naturels et des produits ménagers zéro déchet pour protéger sa santé, l’environnement et faire des économies.
Le rôle des femmes pour initier le changement face à la dérive du plastique au quotidien
Les populations à travers le monde ne sont pas toutes sensibilisées à la réduction du plastique et à sa dangerosité. Le rôle des femmes est important dans la transition vers un changement de consommation et pour initier de nouveaux comportements afin de préserver notre santé et l’environnement. En effet, plus sensibles, elles sont plus réceptives que les hommes sur les actions à mener à la maison, au travail et dans les actes d’achats pour leur foyer.
Souvent, les initiatives en faveur de l’environnement comme réduire la consommation de plastique, protéger la nature et la santé sont lancées par les femmes.
Alors, qu’est-ce que vous en pensez ? Prête pour une petite action aujourd’hui et commencer à réduire le plastique à la maison ou au travail ? Par quoi commencez-vous pour protéger votre santé et l’environnement ?
